workshop volume
15 étudiants — salle 309
Ouvert aux étudiant·es en années 2 à 5 option art.
Début du workshop lundi 2 mars à 14h.
Cécile Bouffard propose aux étudiant·es de réinterpréter la danse de St Guy, de s’imprégner de la “folie” qu’elle suppose autant que de l’étrangeté familière qu’elle dégage.
Nous créerons des sculptures pensées pour le corps et son mouvement. Les masques, prothèses et objets du quotidien seront étirés, tordus jusqu’à acquérir de nouvelles fonctions ; si tant est que la fonction elle-même soit nécessaire. Les sculptures seront à la fois les témoins et les vestiges d’une contagion éphémère au sein des participant·es. Elles seront déguisements et observatrices. Une ribambelle silencieuse activée par nos gestes désarticulés et frénétiques.
L’étude de l’iconographie liée à la danse de Saint-Guy conjointe à la création des sculptures seront suivies d’une restitution vivante à la fin de la semaine.
Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 2014, Cécile Bouffard intègre la résidence de la Cité internationale des arts à Paris en 2015 et co-organise l’artiste run-space Pauline Perplexe à Arcueil (94) depuis 2014. Elle participe à des expositions collectives : Quart d’heure américain à Mains-d’Œuvres, Saint-Ouen, Suffis-toi d’un buis à la Ménagerie de verre, Paris, à la Galerie Art Concept, Paris, ou encore à la Friche la Belle de Mai à Marseille dans l’exposition Rhum Perrier Menthe Citron…
Elle invite souvent d’autres artistes à travailler à deux sur une intention : Awkward avec Maxime Testu, Je suis pour un monde de bonne humeur avec Simon Bergala, et Serrez pas trop avec Antonin Fassio. Elle co-édite la revue VNOUJE avec Fusion (collectif composé de Cécile Bouffard, Roxanne Maillet et Clara Pacotte) lancée récemment à Lafayette Anticipation et au CAC Brétigny. En 2019, elle bénéficie d’une exposition personnelle au Centre d’art contemporain Les Capucins à Embrun (05), Pourquoi marcher quand on peut danser.