Entrée gratuite, avec port du masque et présentation d’un pass sanitaire valide ou de la carte étudiant·e / personnel de l’isdaT, dans la limite des places disponibles.
+ Rencontre jeudi 13 janvier 2022 de 10h à 12h en amphi A, réservée aux étudiant·es en années 2 et 3 option art.
Comment des événements traumatiques surgissent dans les corps des descendants ? Une plante est-elle un indicateur des rapports de forces socio-politiques dans un territoire donné ? De quelles manières les plantes se souviennent-elles de nos histoires ?
Durant cette rencontre, Abdessamad El Montassir propose d’explorer l’idée selon laquelle les identités non-humaines peuvent être les témoins et les porteuses d’une mémoire d’événements politiques ou traumatiques. Pour ce faire, il partagera ses recherches et s’appuiera sur des fragments de projets récents.
Né en 1989, vit et travaille entre Rabat, Boujdour et Marseille. Actuellement artiste-chercheur à l’IMéRA, Abdessamad El Montassir est diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, ainsi que du master Enseignement artistique et éducation esthétique de l’École Normale Supérieure de Meknès, pour lequel il a reçu le prix d’excellence.
Il a participé à plusieurs expositions nationales et internationales, parmi lesquelles Invisible curatée par Alya Sebti pour la 13e biennale de l’Art africain contemporain de Dakar et l’ifa-Galerie à Berlin, Al Amakine dans le cadre des 11e Rencontres de Bamako, Attokoussy à Hinterland Galerie à Vienne et Le Cube — independent art room à Rabat, Saout Africa(s) dans le cadre de la documenta 14 à SAVVY Contemporary à Berlin, Home pour la Mediterranea 18 Young Artists Biennale à Tirana et Durrës, Don’t Agonize, Organize à Poppositions à Bruxelles, La SERRE au Cyber Park dans le cadre de la 6e biennale de Marrakech, Open Studio – Résistance au Cube – independent art room à Rabat, ou encore Mastermind #4 à la galerie Venise Cadre de Casablanca.
Abdessamad El Montassir a également pris part à plusieurs résidences artistiques : Programme Art, Science et Société à l’IMéRA à Marseille, La Cité Internationale des Arts à Paris, le summer’s lab au Cube — independent art room à Rabat, La Résidence Méditerranée à La Friche La Belle de Mai de Marseille, et une résidence à l’Espace 150×195 à Martil. Il a par ailleurs participé au laboratoire “Art, technologie et écologie, production et post-production” mené par L’Appartement 22 entre Fès et Rabat.