Pump Up The Jam!, Émilie Pitoiset & guests

Pump Up The Jam!, workshop avec Émilie Pitoiset & guests, isdaT Toulouse
Pump Up The Jam!, workshop avec Émilie Pitoiset & guests, isdaT Toulouse

workshop transdisciplinaire
nombre d’étudiants non limité — Palais des arts

Workshop ouvert aux étudiants beaux-arts et spectacle vivant, toutes années et options.

Les injonctions s’accélèrent aux rythmes : Gonna Make You Sweat (Everybody Dance Now), Rhythm Is A Dancer, Get Up (Before The Night Is Over)… Le marathon est lancé ! Telle une course contre le sommeil, comment conjurer le sort ?

Le workshop Pump Up The Jam! portera sur l’analyse de phénomènes de pop culture et de subcultures, des années folles à nos jours afin de comprendre l’urgence en temps de crise sociale, économique et politique de produire de nouvelles formes d’existence par la musique et la danse. 

Nous prendrons pour modèle les fêtes du Bauhaus comme un laboratoire de production physique et théorique. 

  • mercredi 20 février (matin) : Juliette Pollet, responsable de la collection d’art plastiques du Cnap dressera un panorama des liens entre la collection du Cnap et les registres du performatif. Traces, archives, promesses : autant de points de négociations entre le vivant et sa conservation.
  • mercredi 20 février (après-midi) : Yann Chevallier, directeur du Confort Moderne à Poitiers, viendra nous parler de Culture Club et de l’exposition Tainted Love : Club Edit présentée à la villa Arson à Nice du 8 février au 26 mai 2019 dont il est le commissaire.
  • jeudi 21 février (après-midi) : intervention d’Ingrid Luquet-Gad, critique d’art pour Art Press, Les Inrockuptibles.

Émilie Pitoiset (1980, vit et travaille à Paris) est artiste et chorégraphe. De la sculpture à l’installation en passant par la vidéo et la performance, son travail traite de la résistance des corps à travers la danse, le clubbing, le sport, la sexualité, l’argent… autant de symptômes aliénant et véhicules de nos fantasmes. En 2002, elle obtient un master 2 en art philosophie / esthétique à Paris 8 et est diplômée en 2005 de l’ENSBA à Paris. En 2005-2006, elle intègre la résidence du Palais de Tokyo : Le Pavillon et reçoit le prix Audi en 2010.

Son travail a été présenté dans plusieurs institutions en France et à l’étranger : Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Witte de With, Shirn Museum Frankfurt, Kate Werble Gallery New York, Tai Kwun Contemporary à Hong-Kong… Ses œuvres font partie des collections du Centre Pompidou, FNAC, Frac Île-de-France, Frac Champagne Ardenne, Frac Paca, Musée Départemental de Rochechouart, AVN Sammlung Vienna, DZ Bank Sammlung Frankfurt, Philara Collection Düsseldorf, Pinakothek Lenbachhaus Munich.

Yann Chevallier est dj, curateur et directeur du Confort Moderne, une réflexion et une pratique singulière qui privilégient l’expérience sensible de l’œuvre d’art dans l’espace et s’articulent autour de la notion de scènes et de familles d’artistes. Sa pratique curatoriale, loin d’être la mise en scène d’elle-même, de réputations ou de « questionnements », se caractérise autant par ses choix d’artistes que par son sens de l’exposition comme événement, dans le sens d’une « promesse de quelque chose qui va se passer ». Très proche des artistes, il a permis l’émersion d’une scène unique en France et internationale qui dépasse à la fois le réseau géographique, en montant des expositions, mais aussi en faisant se rencontrer des artistes. Il a créé une sorte de matrice souple dans laquelle les classements hiérarchiques, les effets de mode ou d’émergences n’ont pas vraiment leur place, mais qui permet aux pratiques jeunes, aux esthétiques « indie » et « outsider » de coexister avec des plus établies. Il est le seul commissaire en France à avoir présenté plus d’expositions monographiques de femmes que d’hommes sans passer par les « stars » des quotas de genre : Ann Craven, Rita Ackerman, Georgina Starr, Elke Krystufek, Sarah Braman ou Marianne Vitale, des artistes d’importance majeure dans le paysage international et encore peu connues en France.

Juliette Pollet est conservatrice du patrimoine et responsable de collection au Cnap. Elle a notamment élaboré les expositions Zones de confort avec studio GGSV en 2015, Le Grand Détournement avec David des Moutis en 2017 pour la galerie Poirel à Nancy ainsi que Houselife en 2016 avec Constance Rubini au Musée des arts décoratifs de Bordeaux, ou encore Old Furniture, New Faces, avec Martino Gamper au Mobililer National en 2016. Elle a également conçu la programmation de La nouvelle adresse du Cnap à Pantin, en 2018 et celle de Trois fois rien au Centre National de la Danse (mars 2019). Elle a assuré avec Tony Côme la direction de l’ouvrage L’idée de Confort : une anthologie.

Ingrid Luquet-Gad est critique d’art, responsable de la rubrique art des Inrockuptibles et membre du comité de rédaction de la revue 02. Après des études de philosophie et d’histoire de l’art à la Freie Universität de Berlin et à l’Université Paris I Sorbonne, ses recherches se portent sur les processus contemporains d’individuation et leur impact sur les notions de groupe, de représentation et de critique.

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