Invité par Nathalie Bruyère (mars 2014)
Les fonctions primaires liées à la vie quotidienne dans des espaces individuels ou collectif, demandent des instruments et des objets basiques capables de suggérer des noyaux fonctionnels et spatiaux sur lesquels viennent se construire les actions et le projet.
Chaque objet d’aménagement implique des rapports univoques avec le corps qui utilise les espaces qu’il occupe et les fonctions qui en découlent. Si on prend en considération les termes : action, usage, aménagement, nous pouvons, partant d’éléments simples proposer des actions « perturbatrices » comme : syncrétisme, multiplication et variante, construction, contraction, superposition, combinaisons inappropriées.
Le but du travail est celui de proposer une expérimentation libre à travers ces actions de « perturbations » sur l’objet et l’aménagement basique en cherchant de produire des « mutations » d’aménagement body-oriented, capable de créer des situations spatiales, des perceptions et des usages imprévus.
Sur les formes primaire de l’habiter, nous pouvons observer :
Si par exemple, nous prenons une chaise, nous pouvons la doubler de manière spectaculaire et obtenir un objet pour deux personnes assises, qui n’ont pas de rapport entre elles (seulement, le contact sur la partie du dos). Si nous collons les deux chaises, nous obtenons un rapport latéral et si nous les mettons l’une à côté de l’autre en inversé, nous avons une assise pour des conversations sans contact… et vice-versa.
Après le crash est un espace de lecture proposant à l’individu de s’installer à l’extérieur ou à l’intérieur, selon ses envies, de manière à profiter pleinement du moment. Assis ou couché, c’est lui qui choisit. Dans cet habitacle la nature semble avoir pris le dessus sur l’utilisation de la chaise quotidienne. Comme une extrusion perturbée, le crash effraye de l’extérieur mais rassure de l’intérieur. Il offre à l’utilisateur une possibilité d’isolement tout en gardant un œil sur l’extérieur.
Les étudiants ont choisi des standards de fonctions telles que l’assise et la table afin de créer un dispositif singulier. Celui-ci propose une expérience nouvelle, s’asseoir dans un jeux de regards autour d’un paysage, symbolisé par l’horizontalité d’une surface. Ceci afin de perturber le rapport que nous entretenons avec les objets, leurs fonctions, et la notion d’échelle.
Espace de détente à l’abri du soleil, où l’on peut s’allonger ou s’asseoir. C’est un mobilier qui s’adapte à des espaces extérieurs, tels que le jardin ou la terrasse. Il contient en plus un espace de rangement dans la partie basse.
À partir du terme syncrétisme, les étudiants se sont penchés sur l’idée de fusion. Ils ont réalisé un banco-échellistico-assise.