Dans les murs
isdaT
La ville des camps
mardis 21 janv., 25 fév., 10 et 17 mars 2020
seminars
de 9h à 18h — salle 203, isdaT site Daurade
“La ville des camps”, qui porte sur l’étude des situations des migrants sur Toulouse, est un projet transdisciplinaire associant l’option design de l’isdaT, l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, l’École Supérieure des Arts du Cirque de Toulouse Occitanie et l’unité danse de l’isdaT.
Il s’appuie sur différentes références théoriques dont le travail de recherche ANR “Babels” de l’anthropologue Michel Agier. Son objectif est de faire travailler les étudiants sur différents points de leurs vies ; leurs types d’habitats, leurs sociabilités…
Il est développé en 2 temps :
— Temps 1 : octobre-décembre 2019, développement des recherches.
— Temps 2 : janvier-juin 2020, développement des projets.
Deux temps forts balisent ce projet :
Designer et danseuse de formation, Rachel Garcia crée les costumes et les scénographies de nombreux chorégraphes, en particulier David Wampach et Hélène Iratchet avec qui elle a co-signé plusieurs performances, mais aussi de Sylvain Huc, Heddy Maalem, Vincent Tomasset, Emilie Labédan, Aude Lachaise, Yuval Rozman, Julie Desprairies, Robyn Orlin…
En collaboration avec l’artiste Pauline Curnier-Jardin, elle développe un univers spécifique via la création des costumes et des scénographies de ses performances, films et installations. Elle a co-signé avec elle la performance Crèche vivante en 2012 à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, et créé les costumes des films Grotta Profunda, les humeurs du gouffre et Blutbad Parade, l’univers plastique de la performance The Resurrection puddle, ainsi que l’installation immersive et cinématographique Grotta Profunda approfondita. Elle collabore actuellement avec le chorégraphes Pol Pi pour les pièces Alexandre et Daté-e-s ainsi que pour la performance Me too, Galatée.
En qualité de chorégraphe, elle a créé le duo Delection Palace et co-signé avec Marion Muzac Le Sucre du Printemps, pièce chorégraphique pour 27 jeunes danseurs de danses urbaines. De 2005 à 2016, elle intervient sur des temps forts de culture chorégraphique et de workshop trans-disciplinaires à l’isdaT.
Intérieur d’une des habitations du camp du Ramier sur l’île du même nom, Toulouse, novembre 2019 (photo prise par les étudiant·es du studio Urbain et crises)