Biomimétisme, ou le vivant à l’assaut de l’effondrement, Karim Lapp

Du martin-pêcheur au Shinkansen
Du martin-pêcheur au Shinkansen

18h — amphi A, site Daurade
En partenariat avec ARESO — Association Régionale d’Éco-construction du Sud-Ouest et le projet Ukronie.

60 % des vertébrés ont disparus en quarante ans sous la pression des activités humaines, et nos sociétés adoptent des objectifs ambitieux de lutte contre le changement climatique sans remettre en cause les modes de vie qui en sont à l’origine. Éco-concevoir est une nécessité. Mais comment véritablement prendre la dimension de l’Éco ? 

Le Vivant est une source d’inspiration puissante pour l’écoconception. 3,8 milliards d’années d’essais-erreurs pour mettre au point des solutions adaptées à un environnement en perpétuel évolution. Face à ce que certain qualifie d’urgence écologique, nous sommes sommés à l’innovation. Le biomimétisme offre de nouvelles perspectives nos processus de conception mais toute innovation est-elle bonne à prendre ? Les problèmes d’aujourd’hui sont majoritairement les solutions d’hier. Alors, comment développer une approche de la transition écologique dans la conception, l’organisation qui améliore la situation d’aujourd’hui et laisse à nos successeurs une totale capacité d’adaptation. 

La transition écologique est à la croisée des enjeux technologiques, des enjeux politiques et philosophiques et d’un positionnement individuel en tant qu’être vivant. Avec plus de sept milliards d’habitants, les enjeux de nos modes de vies pèsent très lourd sur notre planète avec ses conséquences sociales. Que ce soit au niveau des matériaux, des procédés de construction, ou de l’organisation des territoires, le vivant nous propose quelques principes pour guider une imagination sans limite. Des bactéries aux plantes et aux animaux, les prouesses sont légions. Mais il y a aussi à apprendre des écosystèmes et revenir à quelques lois fondamentales de la physique.


Karim Lapp est ingénieur principal spécialisé dans les politiques locales de transition écologique, chercheur indépendant en biomimétisme appliqué à l’aménagement du territoire. Il est co-fondateur de Biomimicry Europa dont il a été le secrétaire général de 2008 à 2013. Il a notamment été conseiller technique sur les questions d’écologie urbaine à Paris et à la Région IDF et collabore à des travaux de l’Alliance HQE et du CEEBIOS.

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